Satisfait.
Je le suis effectivement, à la vue des résultats de la 20aine de rouleaux enfin développés. Ils attendaient sagement, au noir, dans mon placard dédié à la photo, depuis début juin. Il parait qu’une image latente peut se modifier, voire s’effacer, avec le temps, si elle ne trempe pas rapidement dans la chimie. Je pense qu’il doit y avoir de la marge. Car là, pas la queue d’un souci.
De là à dire qu’elle se bonifie avec le temps, comme le bon vin, pourquoi pas! Car le résultat a dépassé mes espérances. Cette dernière série m’emballe. 🙂 L’exposition est en général correcte, les sujets excellents, pour la plupart; reste néanmoins à peaufiner le cadrage. Ici, je ne vois pas l’ombre au sol aux pieds de (Z)avier, et la coupe au lieu de l’intégrer, pour faire au final un image banale, qui aurait été bien meilleure sinon… Là, j’oublie la différence de parallaxe entre l’objectif de visée et celui de prise de vue intègre la tête non désirée d’un rocher, ou le seuil tout pourri d’une porte d’entrée en plastique derrière Pétrolette… Ailleurs, j’ai l’horizon bancal, ou un phare étêté…
La plupart de ces images a été faite sur l’île de Sein, au mois de juin, ou dernièrement dans le forez, et tu pourras les voir dans les albums. (Je dis « pourras » car il y en a encore à arriver; work in progress…)
Trop bien, moi je suis fan…et partagée entre la compréhension de l’envie de faire encore mieux et l’imperméabilité à une trop grande sévérité de l’oeil critique!
Moi j’aime…
Je crois qu’on est toujours critiques avec nous-mêmes, mais c’est aussi ça qui fait avancer ! Moi je craque pour le chat, avec son air étonné !
Belle semaine !
Cathy
Ah le plaisir du développement et les surprises à l’arrivée…