Un nouvel arrivant vient de pointer son nez à la maison, tout droit d’Amérique, via Ebay… Un magnifique Mamiya C3, des années 60. Un appareil de pro de l’époque. Plutôt orienté pour le studio, car assez lourd à manier… Format 6×6. Je l’ai chargé illico avec la fameuse 400TX de Kodak. Et clic, et clac. Et je tourne la manivelle avec grand plaisir; elle fait un bruit qui révèle la bonne mécanique, fiable et solide. C’est un régal.
Et clic. Et reclic. Les 12 poses du rouleau sont mangées en un rien de temps.
Puis je passe dans mes wc (le noir est obligatoire) enrouler la pellicule dans la boite magique. Ensuite la cuisine pour les bains de chimie. Enfin la table du salon pour la numérisation. Puis, l’ordi pour le traitement. Négatif vers positif, contrastes, luminosité…. Et … déception!!
Je me souviens alors d’un avertissement lu sur le Mamiya quant à sa classique erreur de parallaxe…Quand le sujet est très proche de l’appareil, ce que voit le viseur ne correspond pas tout à fait à ce que voit la pellicule…
Voilà. Ça, c’est fait! Enfin, c’est à refaire…
🙁
Quoi qu’il en soit, pour un outil de cet âge, tout fonctionne à merveille. Aucun défaut d’étanchéité à la lumière, l’obturateur est parfait. La mise au point est fluide. Les lentilles propres. Les bagues de réglages du diaph. et de la vitesse sont un régal à manipuler…